Djillali TAHRAOUI
Architecte‑enseignant
Article rédigé sur la base d’une expérience vécue et à l’appui du rapport du BEWO : Stade olympique, étude urbanistique ‑ Octobre 1989
L’idée de doter la ville d’Oran d’un stade olympique ne date pas de ce début du siècle. En effet, l’ancien stade Habib Bouakeul (Monréal), construit en 1946, et le stade Ahmed Zabana (Municipal puis 19 juin), en 1957, ne pouvaient répondre aux besoins sportifs de la ville d’Oran. Ce qui a amené les pouvoirs publics, dès le début des années 1970 et surtout après la grande réussite du complexe du 5 Juillet à Alger, livré en 1975, à réfléchir à satisfaire ce réel besoin pour promouvoir la pratique du sport et notamment du football en Oranie.
C’est donc dans le but du renforcement des infrastructures sportives au niveau de la ville d’Oran, ainsi que celui de la perspective d’organisation de compétitions à caractère régional et international, que le projet du village olympique a été initié par les autorités.
Dans ce cadre, l’URBOR (Centre d’études et de réalisation en urbanisme) a été chargé, en 1986, d’élaborer une étude de faisabilité, à travers laquelle a été dressé un bilan des équipements sportifs au niveau de la ville et a été établi un programme sommaire avec la proposition de trois sites pour l’implantation du village olympique, à savoir : un terrain situé à Ain Beida, un autre à proximité du site de l’USTO (Université des Sciences et de la Technologie d’Oran) et un troisième dans…