Ce qui n’était qu’une simple discussion entre amis « par mails interposés » a évolué vers une série d’articles formant un Numéro spécial autour du PAYSAGE.
Une première pour une revue thématique.
La richesse des contributions est équivalente à la diversité des profils de leurs auteurs : Paysagistes, architectes, urbanistes, économistes, biologistes, agro-écologistes, journalistes, écrivains et artistes. Une bonne partie des rédacteurs de ce numéro portent allègrement et avec panache deux,
par Saddek Benkada
Chercheur associé
CRASC-Oran
Nous sommes en 2018 et la 19ème édition des Jeux Méditerranéens de 2021 frappe déjà à nos portes. Il ne fait cependant aucun doute que la réussite de ce grand événement sportif ne réside pas seulement dans la réalisation
d’importantes infrastructures de compétitions et d’accueil des sportifs, mais également de l’accompagnement culturel et touristique pour qu’Oran défende, à tout point de vue,
par Samir SLAMA
Le dossier que j’ai coordonné avec Farid HIRECHE, pour MADINATI, vient attirer avec insistance l’attention par rapport à l’indifférence qui règne en Algérie vis-à-vis du paysage et des paysagistes.
Pas de formation dédiée au paysage, absence de la dimension paysagère des cahiers de charges et des commandes publiques sont les premiers constats faits dès lors qu’on s’intéresse à la question.
Les articles présentés ici ne prétendent pas répondre aux problèmes de la discipline mais ils permettent,
par Kamel LOUAFI*
Architecte-Paysagiste et Artiste, Berlin
Avant propos : Les paysages paraissent souvent pittoresques, leur image est fascinante, même avec des sols nus et une absence quasi totale d’eau.
Dans le cadre d’un projet germano-algérien, j’ai réalisé pendant de nombreuses années des cartes topographiques d’inventaire forestier dans les massifs boisés de l’est algérien, à la frontière du Sahara (« forêts des beni imloul » dans les Aurès).
Photo : Vue sur la place du 1er Novembre 1954, © F. KETTAF, Septembre 2013
par Fadila KETTAF
Enseignante, Chercheure au Département
d’Architecture, USTO-MB Oran
Le paysage et l’architecture des espaces publics d’Oran constituent des éléments majeurs dans la construction
d’images de lieux à haute attractivité. La place du 1er Novembre 1954 (ex place d’Armes), qui s’est construite par
strates successives,
Photo : Dragonnier centenaire, Promenade de LETANG, Oran, Algérie, © Bel Horizon, 2011
Par Samir SLAMA
Paysagiste et Auteur.
Solitaire, sur un rond-point, dominant ses congénères dans un parc, ou aligné sur le bord d’une rue, l’arbre
remarquable s’installe dans le paysage. Il le devient même, car il est la « chose » distinctive de cet espace. Il est
évident qu’avant d’être remarquable,
Photo : Vue générale prise sur le cimetière de Bab el Oued (emplacement du jardin de Prague)
[Aubert LESSORE et William WYLD]
par Mohamed Abdelaziz METALLAOUI
Doctorant en architecture
à l’université Paris 7 Diderot en codirection de
l’École Nationale d’Architecture Paris Val de Seine
Le jardin de Prague, dont les appellations anciennes furent nombreuses : jardin des Condamnés,
Photo : Vue du Murdjadjo depuis la promenade de Létang, © N. MOUAZIZ-BOUCHENTOUF, 2018
Par Najet MOUAZIZ-BOUCHENTOUF
Architecte, maitre de conférences HDR,
Département d’architecture, Université des
Sciences et de la Technologie d’Oran USTO-MB.
En 1836, le général Létang convertit le glacis nord et ouest du Château Neuf à Oran en une promenade qui
portera son nom dès 1837.
Photo : Jijel, © Jungwan SEO, 2012
Par Jungwan SEO*
Paysagiste
Je viens d’un petit pays, la Corée, qui ne représente que 4% de la superfi cie de l’Algérie. J’ai donc été surpris de la
taille de ce pays, quand je suis venu en Algérie en 2012. J’avais fait des erreurs dans la manière de voir le territoire
algérien. Par exemple, quand je suis parti de Timimoun,